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Music and Librarianship in Jacksonville, Florida
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IV. Absence Reviens, reviens, ma bien-aimée! Comme une fleur loin du soleil, La fleur de ma vie est fermée Loin de ton sourire vermeil. Entre nos coeurs quelle distance! Tant d'espace entre nos baisers! Ô sort amer! ô dure absence! Ô grands désirs inapaisés! Reviens, reviens, ma bien-aimée! Comme une fleur loin du soleil, La fleur de ma vie est fermée Loin de ton sourire vermeil. D'ici 1à-bas, que de campagnes, Que de villes et de hameaux, Que de vallons et de montagnes, A lasser le pied des chevaux! Reviens, reviens, ma bien-aimée! Comme une fleur loin du soleil, La fleur de ma vie est fermée Loin de ton sourire vermeil. | IV. Absence Return, return, my own belovéd! As closes the sun-lorn posy, Thus has my life's flower been closéd Sans thy smiling lips, e'er rosy. CONTINUED HERE |
III. Sur les lagunes. Lamento | III. On the Lagoons. Lament. |
Ma belle amie est morte: Je pleurerai toujours; Sous la tombe elle emporte Mon âme et mes amours. Dans le ciel, sans m'attendre Elle s'en retourna; L'ange qui l'emmena Ne voulut pas me prendre. Que mon sort est amer! Ah! sans amour, s'en aller sur la mer! | My belovéd is dead: Evermore will I weep; Within her graveyard bed My soul, my love she’ll keep. Heav’n-bound without me, she Hath there return’d once more; But th' angel who her bore, Alas, would not bear me. My bitter destiny! Ah! Without love, to go once more to sea! |
La blanche créature Est couchée au cerceuil. Comme dans la nature Tout me paraît en deuil! La colombe oubliée Pleure et songe à l'absent; Mon âme pleure et sent Qu'elle est dépareillée. Que mon sort est amer! Ah! sans amour, s'en aller sur la mer! | CONTINUED HERE |
Sur moi la nuit immense S'étend comme un linceul; Je chante ma romance Que le ciel entend seul. Ah! comme elle était belle Et comme je l'aimais! Je n'aimerai jamais Une femme autant qu'elle. Que mon sort est amer! Ah! sans amour, s'en aller sur la mer! |
Au cimetière : Claire du lune [Lamento] |
SELECTIONS FROM ... | |
Les nuits d’été on poems by Théophile Gautier Villanelle Quand viendra la saison nouvelle, Quand auront disparu les froids, Tous les deux nous irons, ma belle, Pour cueillir le muguet aux bois. Sous nos pieds égrénant les perles Que l'on voit, au matin trembler, Nous irons écouter les merles Siffler. Le printemps est venu, ma belle; C'est le mois des amants béni; Et l'oiseau, satinant son aile, Dit vers au rebord du nid. Oh! Viens donc sur ce banc de mousse, Pour parler de nos beaux amours, Et dis-moi de ta voix si douce: “Toujours!” Loin, bien loin égarant nos courses, Faisons fuir le lapin caché, Et le daim, au miroir des sources Admirant son grand bois penché; Puis chez nous, tout heureux, tout aises, En paniers, en laçant nos doigts, Revenons, rapportant des fraises, Des bois. | The Nights of Summer English version ©2009, by Edward Lein (Notify/credit if reprinting) Villanelle When the new season ventures here, When it drives away the cold wind, Into the woods we shall go, dear, There lilies of the valley to find. Where, underfoot, dew shines like pearls Seen shimmering in the morning sun, We’ll listen to the whistling blackbirds' New song. CONTINUED HERE |
Le spectre de la rose Soulève ta paupière close Qu'effleure un songe virginal; Je suis le spectre d'une rose Que tu portais hier au bal. Tu me pris encore emperlée Des pleurs d'argent de l'arrosoir, Et parmi la fête étoilée Tu me promenas tout le soir. Ô toi qui de ma mort fus cause, Sans que tu puisses le chasser, Toutes les nuits mon spectre rose A ton chevet viendra danser. Mais ne crains rien, je ne réclame Ni messe ni De profundis; Ce léger parfum est mon âme, Et j'arrive du paradis. Mon destin fut digne d'envie, Et pour avoir un sort si beau, Plus d'un aurait donné sa vie Car sur ton sein j'ai mon tombeau, Et sur l'albâtre où je repose Un poète avec un baiser Écrivit: "Ci-gît une rose Que tous les rois vont jalouser." | The Ghost of the Rose Open those eyelids now closed, Soft-touched by a maiden’s pure dream; I am the ghost of the rose That you wore to the ball yester-even. You snipped me while yet I was pearly With the watering can’s silvery tears, And about the glittering soirée You paraded me under the stars. CONTINUED HERE |
L’île inconnue Dites, la jeune belle, Où voulez-vous aller? La voile enfle son aile, La brise va souffler! L'aviron est d'ivoire Le pavillon de moiré, Le gouvernail d'or fin; J'ai pour lest une orange, Pour voile une aile d'ange, Pour mousse un séraphin. Dites, la jeune belle, Où voulez-vous aller? La voile enfle son aile, La brise va souffler! Est-ce dans la Baltique, Dans la mer Pacifique, Dans l'île de Java? Ou bien est-ce en Norvège, Cueillir la fleur de neige, Ou la fleur d'Angsoka? Dites, la jeune belle Où voulez-vous aller? Menez-moi, dit la belle, A la rive fidèle Où l'on aime toujours. ---Cette rive, ma chère, On ne la connaît guère Au pays des amours. Où voulez-vous aller? La brise va souffler! | The Unknown Island Tell me, my dear young thing, Where might you wish to go? The sail unfurls its wing, The breeze begins to blow! CONTINUED HERE |