Translations/Versifications
English Versions of Song & Aria Texts
The linked English versions of various sung texts mostly have been made to use in program notes I have written. But, first off, let me state that I am not fluent in any language other than English. My versions have depended on literal translations of others and online translation tools for the meaning of the words. What I have attempted is to take the literal and translate it into poetry, usually as free verse, but sometimes also using the rhyme schemes of the original poetry.
For all texts/translations/versifications of the following go to http://sites.google.com/site/edwardlein/Home/translations, or click on the individual title:
•Berlioz / Gautier : Les nuits d'ete
•Conti: Il mio bel foco
•La llorona (The Weeping Woman) (Folk song)
•Mozart/Metastasio: L'amerò, sarò costante
•Poulenc/Apollinaire: Hôtel
•Poulenc/Apollinaire: Rosemonde
•Poulenc/Apollinaire: Voyage à Paris
•Poulenc/Vilmorin: Mazurka (English version only)
•Puccini: Donde lieta uscì
•Puccini: Chi bel il sogno di Doretta
•Ravel / Klingsor: Shéhérazade
•Santoliquido: 'I canti della sera'
•Verdi / Piave: La donna è mobile
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Monday, April 5, 2010
Friday, June 12, 2009
An English translation & versification of Théophile Gautier's 'Absence,' from Berlioz's "Les nuits d'ete"
CLICK HERE for the entire set of six poems
Revisions to the original translation (below) will be found at the above link.
IV. Absence Reviens, reviens, ma bien-aimée! Comme une fleur loin du soleil, La fleur de ma vie est fermée Loin de ton sourire vermeil. Entre nos coeurs quelle distance! Tant d'espace entre nos baisers! Ô sort amer! ô dure absence! Ô grands désirs inapaisés! Reviens, reviens, ma bien-aimée! Comme une fleur loin du soleil, La fleur de ma vie est fermée Loin de ton sourire vermeil. D'ici 1à-bas, que de campagnes, Que de villes et de hameaux, Que de vallons et de montagnes, A lasser le pied des chevaux! Reviens, reviens, ma bien-aimée! Comme une fleur loin du soleil, La fleur de ma vie est fermée Loin de ton sourire vermeil. | IV. Absence Return, return, my own belovéd! As closes the sun-lorn posy, Thus has my life's flower been closéd Sans thy smiling lips, e'er rosy. CONTINUED HERE |
Thursday, June 11, 2009
English translation/versification of Théophile Gautier's 'Sur les Lagunes' (from Berlioz's 'Les nuits d'été')
CLICK HERE for the entire set of six poems
One more translation to go after this one; the other four already finished are here and here. English version ©2009, E. Lein (please notify and credit if quoting)
III. Sur les lagunes. Lamento | III. On the Lagoons. Lament. |
Ma belle amie est morte: Je pleurerai toujours; Sous la tombe elle emporte Mon âme et mes amours. Dans le ciel, sans m'attendre Elle s'en retourna; L'ange qui l'emmena Ne voulut pas me prendre. Que mon sort est amer! Ah! sans amour, s'en aller sur la mer! | My belovéd is dead: Evermore will I weep; Within her graveyard bed My soul, my love she’ll keep. Heav’n-bound without me, she Hath there return’d once more; But th' angel who her bore, Alas, would not bear me. My bitter destiny! Ah! Without love, to go once more to sea! |
La blanche créature Est couchée au cerceuil. Comme dans la nature Tout me paraît en deuil! La colombe oubliée Pleure et songe à l'absent; Mon âme pleure et sent Qu'elle est dépareillée. Que mon sort est amer! Ah! sans amour, s'en aller sur la mer! | CONTINUED HERE |
Sur moi la nuit immense S'étend comme un linceul; Je chante ma romance Que le ciel entend seul. Ah! comme elle était belle Et comme je l'aimais! Je n'aimerai jamais Une femme autant qu'elle. Que mon sort est amer! Ah! sans amour, s'en aller sur la mer! |
Labels:
Hector Berlioz,
Les Nuits d'été,
Théophile Gautier
Sunday, June 7, 2009
English translation of Theophile Gautier's 'Au cimetière' (from Berlioz's 'Les nuits d’ été')
I translated/versified three of the songs from Les nuits d’ été for a recent concert at the Library. Here's another of the poems in an English version by me. Note that this is meant to be a poetical rendering of the text, adapting Gautier's poetic scheme and the conventions of the time (Berlioz wrote his songs in 1847) as best I could -- but this is not at all meant as a "singable" version to fit Berlioz's music. (And I must say that this text leant itself less easily to an English rendering than the first three I did ...)
The 1st, 3rd and last verses of the poem were also set by Henri Duparc in his song, Lamento.
This English version (©2009, E. Lein) may be freely used for nonprofit educational purposes such as student recitals, but please give credit and let me know!
At the Cemetery : Moonlight
[Lament]
Connaissez-vous la blanche tombe,
Où flotte avec un son plaintif
L'ombre d'un if?
Sur l'if une pâle colombe,
Triste et seule au soleil couchant,
Chante son chant:
Knowest thou the tomb of white
Whither wafts the sound of sorrow
Neath th' yew's shadow?
Upon the yew a pale dove lights;
Sad and lone, to the western sun
He sings his song:
Un air maladivement tendre,
À la fois charmant et fatal,
Qui vous fait mal
Et qu'on voudrait toujours entendre;
Un air comme en soupire aux cieux
L'ange amoureux.
CONTINUED HERE
On dirait que l'âme éveillée
Pleure sous terre à l'unisson
De la chanson,
Et du malheur d'être oubliée
Se plaint dans un roucoulement
Bien doucement.
Sur les ailes de la musique
On sent lentement revenir
Un souvenir.
Une ombre, une forme angélique,
Passe dans un rayon tremblant,
En voile blanc.
Les belles de nuit demicloses
Jettent leur parfum faible
et doux
Autour de vous,
Et le fantôme aux molles poses
Murmure en vous tendant les bras:
Tu reviendras!
Oh! jamais plus près de la tombe,
Je n'irai, quand descend le soir
Au manteau noir,
Écouter la pâle colombe
Chanter sur la pointe de l'if
Son chant plaintif.
CLICK HERE for the entire set of six poems
The 1st, 3rd and last verses of the poem were also set by Henri Duparc in his song, Lamento.
This English version (©2009, E. Lein) may be freely used for nonprofit educational purposes such as student recitals, but please give credit and let me know!
Au cimetière : Claire du lune [Lamento] |
At the Cemetery : Moonlight
[Lament]
Connaissez-vous la blanche tombe,
Où flotte avec un son plaintif
L'ombre d'un if?
Sur l'if une pâle colombe,
Triste et seule au soleil couchant,
Chante son chant:
Knowest thou the tomb of white
Whither wafts the sound of sorrow
Neath th' yew's shadow?
Upon the yew a pale dove lights;
Sad and lone, to the western sun
He sings his song:
Un air maladivement tendre,
À la fois charmant et fatal,
Qui vous fait mal
Et qu'on voudrait toujours entendre;
Un air comme en soupire aux cieux
L'ange amoureux.
CONTINUED HERE
On dirait que l'âme éveillée
Pleure sous terre à l'unisson
De la chanson,
Et du malheur d'être oubliée
Se plaint dans un roucoulement
Bien doucement.
Sur les ailes de la musique
On sent lentement revenir
Un souvenir.
Une ombre, une forme angélique,
Passe dans un rayon tremblant,
En voile blanc.
Les belles de nuit demicloses
Jettent leur parfum faible
et doux
Autour de vous,
Et le fantôme aux molles poses
Murmure en vous tendant les bras:
Tu reviendras!
Oh! jamais plus près de la tombe,
Je n'irai, quand descend le soir
Au manteau noir,
Écouter la pâle colombe
Chanter sur la pointe de l'if
Son chant plaintif.
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